Conversation fraternelle. [ PV Arga' ]

Je revenais juste de la salle la plus sombre de ce fichu temple des civilisations. J’essayer de décrypter cette salle étrange, ne représentant aucun de nous. Peut être un coté sombre de notre mère se faisant passer pour la plus blanche des colombes ? Fort possible. Des inscriptions y étaient marqués, dans une langue inconnue et pas question de demander à Zaphyra pour me les traduire… Jamais elle n’acceptera une telle chose. J’entendis son grondement à l’extérieur de la salle. Non mais elle était droguée aux champignons lorsqu’elle avait fait cette salle ? Elle n’y entrait jamais et ne voulait pas qu’on y rentre, alors quoi sert cette fichue salle ? Des hypothèses naquit dans le creux de mon cerveau bouillonnant. Je repensa à nos où il y avait des inscriptions dont nous connaissions la traduction, mère nous les avait traduit il y a quelques années. Je sursauta. Oui c’est donc ça la clé ! Je bondis sur mes pattes et me dirigea vers la sortie de cette salle lugubre. En passant la porte je sentis l’odeur de Zaphyra et j’entendis son grondement pareil à un coup de tonnerre. Elle n’avait pas était bien maligne sur ce coup là ! Ah !

Mais alors que je courrais vers ma salle, pressé de trouver une traduction aux signes des salles, une odeur connue me fit ralentir l’allure. Un de mes frères était ici. Et vu l’odeur de souffre qui émanait, j’en conclu que c’était Seishin. Seul lui venait ici s’apaiser des pensées des autres. Storm et Amras n’aimant pas sincèrement écouter les clémences des autres loups.

Je trottina vers sa salle. Je n’avais pas remarqué mais sur chaque contour de porte il y avait des inscription. Je souris, une énigme m’occuperait bien les pattes. J’entra dans la salle de la pensée. Souriant de coin je m’approcha de mon frère.

«

»

Ma voix était calme, sereine. J’appréciais mon frère, et compatissait à la douleur de son pouvoir bien que jamais je ne saurais vraiment ce que c’est que d’entendre les pensées de tous les loups du continent.

Cela fait un moment que nous ne sommes pas croisés Seishin…

Effectivement, Argawaen. Ça me fait tout drôle de ne pas voir des images de Kramdir morts quand tu n'es pas loin.

Tu veux déchiffrer les inscriptions ?

( Désolé du retard... )

Je m'assis simplement à l'entrée de la salle de mon frère, un sourire amusé sur les babines fasse à sa réaction. Je n'entra pas, car jJe n'ai jamais aimé entrer dans les salles des autres, il y a toujours un piège ou un déclenchement empêchant l'accès à l'esprit ou le loup n'appartenant pas à la salle. Je réalisa combien mon envie de découvrir les différents symboles était périlleuse, mais soit il faut de l'action de la vie quand même.

Finalement fasse à sa réponse je me leva lentement, et entra dans sa salle. Comme Sheishin était là, je ne risquais pas de me prendre un piège ou un annerie du genre. J'observa les inscription dans la salle, se trouvant à notre hauteur, comme si elles étaient là pour être vu, lu et décriptée. Mais je sortis soudainement de mes pensées en entendant la voix roccailleurse de mon frère, avec une pointe d'humour noir. Un large sourire sadique balaya mes babines, les étirant afin de dévoiler quelques crocs. Je me retourna vers mon frère et m'assis face à lui.

Je sentis soudain une intrusion en moi, je savais ressentir lorsque mon frère s'autoriser à lire mes pensées. Il n'aurait pas été mon frère, je l'aurais déjà mis en pièces, mais n'ayant rien à lui cacher, je resta calme et immobile, reportant mon regard ardant sur les parois de la salle.

Ce temple, ça a toujours été une manière de montrer la famille que nous sommes. Il semble évident que cette Salle noire...

Est celle de notre géniteur.

Après tout, celles de nos frères et soeurs sont toutes orientées Est ou Ouest, et celle de notre mère est orientée plein Nord. Et puis, comme tout ce qui est et tout ce qui sera est le produit de deux êtres, nous ne sommes pas différents. Nous ne sommes pas des Dieux, Argawaen. Seuls les Dieux peuvent venir au monde spontanément, sans mères ni pères.