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 15. [ Livre inachevé ]

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Seishin
LE MAÎTRE DU MONDE, MOUHAHAHA. Appelez-moi Tanu'.
Seishin


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Pouvoir: Télépathe ( Esprit ) / Végétation ( Esprit ) / Transformation de lui-même et des objets, temporairement.
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MessageSujet: 15. [ Livre inachevé ]   15. [ Livre inachevé ] EmptySam 18 Juil - 5:58

    Arf, je me rappelle plus si je l'avais posté sur un ancien forum ou pas, mais bon, je le remets si ça a été le cas.

    Je l'avais posté sur Graphisme Cat-Life, mais je tente ici, pour le fun. Peut-être que vos commentaires me donneront l'envie de continuer.

    Ah, et j'ai jamais trouvé le titre, d'emblée parce que je l'avais commencé à 15 ans je l'ai nommé 15, mais si vous trouvez mieux, proposez. x)


__________________________________________________

Les quinze : Tome I
Les Territoires Inconnus

Prologue : La prophétie


    L’homme se sauvait, portant avec lui une missive adressée à un évêque. Il se savait poursuivit et ne pouvait plus se fier à personne, même ses plus proches amis l’avaient dénoncé aux serviteurs du Ténébreux pour quelques pièces d’or.

    Quelques siècles plus tôt, sur Terre, entre le Ve et le Xe siècles (la date précise étant inconnue), deux mille hommes ont quittés leur pays natal. Leur Roi avait ordonné à son connétable d’aller explorer les territoires inconnus. Voici un résumé de leur conversation :

    - Mais Sire...Ne trouvez-vous pas que c’est du suicide? demanda le chevalier en se tordant les mains nerveusement.
    De nombreuses rumeurs circulaient et en dépit de son caractère terre-à-terre et ses qualités de chef, l’homme avait une parcelle de superstition qui le chicotait un peu. En bref, il avait peur d’aller s’aventurer là-bas avec ses troupes. Les dragons, les Elfes et toutes ses créatures, cela ne lui donnait guère envie de s’aventurer aux delà de leurs frontières.
    Le Roi, agacé, lui jeta un mauvais regard et exécuta un geste dédaigneux de sa main droite.

    - Assez! Chevalier, je vous ait donné une mission, et si vous ne voulez pas l’accomplir, vous irez vers la potence.
    Visiblement, le Roi était curieux de savoir qu’est-ce qu’il y avait dans ces fameux territoires inconnus. Y avait-il beaucoup d’or et de fer? Le blé et l’orge y poussaient-ils mieux? Y avait-il un ennemi à combattre? Toutes ces questions se bousculaient dans son esprit et il était frustré par ses heures d’insomnie.
    Écrasé sur son trône, la couronne légèrement penché sur le coté de sa tête blanche et avec ses yeux chassieux et cernés, le Roi avait tout l’air de ce qu’il était, un vieil homme fatigué.

    - Vous pouvez maintenant prendre congé, Chevalier, conclut-il d’un ton sans équivoque.
    Le chef des armés ouvrit la bouche, puis la ferma. Cela ne servait à rien d’essayer de négocier avec le Roi, il était trop têtu. Il inclina la tête respectueusement puis quitta la salle royale d’un pas rapide.
    Grâce aux messagers envoyés la veille, du jour au lendemain, quelques deux milliers de châtelains et d’écuyers sous les ordres du connétable durent dire au revoir à leur femme et leurs enfants, sans savoir qu’ils n’allaient jamais revoir leur famille, et rejoindre leurs rangs chez le Roi. La plupart ne posèrent pas de question, étant donné qu’ils n’étaient guère bien élevés dans la hiérarchie. Et ceux qui le firent furent ignorés.
    Tandis qu’il habillait son chevalier, l’écuyer du chef demanda craintivement ;

    - Est-ce qu’à moi vous pouvez le dire, Sire?
    C’était un jeune homme près de la vingtaine, et s’il y aurait eu une guerre ou une bataille de grande envergure, il aurait été sacré chevalier. Il pratiquait les arts de la guerre depuis tout jeune et cela se voyait. Il avait des épaules musculeuses, grâce à ses heures de pratique de l’épée, de l’arc, de la masse d’armes et du marteau, la peau basané par ses heures de chevauchée, de longs cheveux blonds qui dépassaient ses épaules et un regard bleu et franc. Il avait pratiquement un don pour manier la lance et s‘il aurait resté sur la Terre, il aurait pût devenir un grand chevalier.
    Son père, un ami proche du chef des armés, lui avait permis de devenir son écuyer. Le connétable n’avait pas été déçu, pas encore. Et le jeune homme utilisait tout ce qu’on lui avait apprit pour lui plaire. C’était un grand honneur de servir cet homme si respecté de tous.
    Celui-ci était plus vieux, évidemment, il frisait la cinquantaine et était en excellente santé. Il avait des cheveux bruns, les tempes un peu grisonnantes, une barbe plus foncé et bien fournis. Selon l’écuyer, le chef représentait le meilleur qu’un chevalier pouvait devenir. Il était honnête, sérieux, toujours en maîtrise de ses émotions, et surtout, près du Roi.
    Le chef des armés jeta un regard surpris à son écuyer ; habituellement, ceux-ci n’avaient le droit de parler que lorsqu’on leur en donnait la permission. Puis il haussa les épaules, c’était son premier égarement, il pouvait lui pardonner.
    Il répondit de sa voix de baryton :

    - Nous allons loin. C’est tout. Nous allons bientôt revenir. Ne t’inquiète pas, maintenant finis de m’habiller.
    L’écuyer ne dit rien et s’exécuta.
    Déjà que son chevalier ait répondu était très apprécié...Mais « bientôt » était généralement une période dépassant les deux ans...
    Le jeune homme mourrait d’envie de revoir son père mais celui-ci se trouvait à plus de cent cinquante kilomètres et la plupart des hommes du connétable devaient partir immédiatement.
    Il se rassura en se disant que deux ans, ce n’était pas la mer à boire.
    Sur l’ordre de son chevalier, l’écuyer se rendit aux écuries afin de préparer son cheval de guerre et celui de son chef.

    Trois mois plus tard (dont deux pour payer la simili croisade), alors que tous ces hommes avaient passés une journée épuisante sur le dos de leur cheval et qu’ils traversaient se que nous appelons aujourd’hui la Pologne, ils mirent pieds à terre, car le soleil se couchait et ils étaient tous fatigués. Ils montèrent les tentes et la majorité se coucha prestement.
    Seuls les quatre guetteurs désignés, le connétable, son écuyer et deux hommes restèrent debout.
    L’un des deux hommes demanda d’une voix rauque :

    - Monseigneur, sommes-nous bientôt arrivés? Je me languis de ma famille...Et ma femme ne saura pas comment tout tenir en ordre.
    - Moi de même, répliqua l’autre. J’en ai assez de ce voyage dont on ne connaît pas la destination! Expliquez-nous, Monseigneur!
    Celui-ci contemplait le feu qui crépitait joyeusement, rendant son visage fantomatique par ses flammes changeantes.
    -Mes chevaliers, je ne peux vous dires où nous allons car moi-même je l’ignore, murmura-t-il.
    Des exclamations étouffées se firent entendre. Son écuyer était en train de manger quand son chevalier avait parlé. Il manqua de s’étouffer et quelqu’un dû lui donner quelques tapes dans le dos pour qu’il respire à nouveau.
    - Nous allons vers les territoires inconnus, lâcha finalement le connétable, d’une voix plate et sans équivoque, comme une condamnation à mort.
    Un silence oppressant s’abattit sur le petit groupe. Les deux hommes qui avaient ouvert le sujet se tortillèrent nerveusement à leur place. Puis l’un d’eux expliqua aux autres qu’il était fatigué et qu’il avait besoin de sommeil. Le deuxième donna une autre excuse et quitta le cercle pour aller dans sa tente.
    L’écuyer observa le chef, le chef observa le feu.
    L’écuyer se leva, effrontément selon le code qui interdisait de quitter son chevalier, puis partit d’un pas furieux vers la plus grande tente.
    « Comment a-t-il pu me faire ça!?? » pensait le jeune homme en pleurant de rage sur sa misérable couchette. « Comment a-t-il pu me séparer ainsi de mon père!? Dans une mission suicidaire! »
    Pour tout le monde, les territoires inconnus étaient sources de peur et d’anxiété. La seule évocation de ces mots les glaçaient d’effroi. Car il paraissait que de nombreuses créatures insolites et assoiffées de sang hantent cette région.
    En fait, c’était les Russes qui tuaient quiconque s’approchant de leurs terres. Mais personne n’avait pût revenir pour leur indiquer que c’était ça, les effroyables bestioles.

    Deux semaines plus tard, alors que justement toute la troupe allait traverser la frontière invisible entre la Russie et l’Europe de l’Est, un malaise prit certains chevaliers. Plus de deux cents vomirent leurs tripes, sans raison apparente. Tout le monde se demandaient si c’était des sorcières qui leurs envoyaient quelques mauvais sorts ou si quelque chose d’effroyable allait bientôt se jeter sur eux... Le ciel s’obscurcit soudainement et plusieurs chevaliers tirèrent courageusement leur épée pour affronter...
    Une grosse averse.
    Une très grosse averse.
    Des grêlons gros comme des pommes tombaient du ciel avec bruit.
    Comme un seul homme, les cavaliers mirent leur bouclier sur leur tête et dirigèrent leur monture vers une forêt qu’ils apercevaient au loin, pour s’abriter de cet orage assourdissant.
    Les éclairs zébraient le ciel de leur lueur argenté et on aurait put jurer que l’orage en voulait à leur vie, car il semblait les suivre à la trace.
    Bientôt à l’abri dans la forêt, les pauvres hommes purent se reposer.
    L’orage se termina rapidement, laissant derrière lui un champ de glaçons. Plusieurs chevaliers n’en crurent tout simplement pas leurs yeux quand ils virent que certains grêlons avaient la grosseur d’une pastèque! La plupart se signèrent et remercièrent le Ciel d’être tous sains et saufs.
    Un cri de terreur résonna dans l’air encore chargé d’électricité par le passage de l’orage.
    L’un des écuyers avait aperçut une créature, au milieu des bois. Elle ressemblait à un humain, exceptés la taille, la grosseur exagérée de ses yeux et les oreilles animales qui pointaient avec curiosité sur son crâne.
    Ils ne savaient pas quand, ils ne savaient pas où, en faits, ils ne savaient même pas comment ils ont quittés la Terre. Ils croient seulement que cela s’était produit quelque part entre les territoires inconnus et l’Europe de l’Est. Apparemment, les chevaliers avaient traversés une sorte de « limite », or ce phénomène se révèla être un dysfonctionnement dans l’espace-temps, qui avait ouvert un chemin vers le temps des premiers humains « civilisés » si on peut le dire ainsi. En retournant dans le temps, les chevaliers avait rendu ce « territoire » indépendant de leur monde d’origine. De nouvelles créatures étaient apparues par la même occasion, mais la manière étrange de leur apparition restait nébuleuse car aucun changement majeur ne se produisit, c’était comme si elles avaient toujours été là. Aucunes d’entres-elles ne se souvinrent de leurs mondes respectifs. C’était comme si les chevaliers avaient littéralement changé le monde d’où ils venaient.
    Ceux qui ont vomit avaient sentit le changement dans l’air, une sorte de torpeur maladive les avaient assaillis tendis que les autres ne se sont rendus compte de rien.
    Tous les Elfes, Gnomes et autres de ses créatures ont peut-être déjà existés sur la Terre, or, rien n’avait préparer les chevaliers à rencontrer la créature qu’était un Ozideray.
    Évidemment.
    Même avec leur armement à la pointe de la technologie, c’est-à-dire des épées et des armures, ces cavaliers de la Terre ne savaient pas combattre de telles choses.
    Or, quand ils ont essayés de revenir, ils n’ont pas réussit.
    Le dysfonctionnement temporel avait cessé, et il ne se reproduira sans doute jamais. Quand ils ont cru être près de chez eux, ils ont aperçu un océan, un océan pratiquement identique à celui qui bordait leur pays natal, mais...
    Ce n’était pas leur village qu’ils trouvèrent, c’était celui d’autres hommes. Ceux-ci étaient pour ainsi dire encore au stade des pierres frottées ensemble pour faire du feu. Ils étaient identiques à eux et bientôt, ils s’enseignèrent mutuellement, comme les Blancs ont fait avec les Autochtones en Amérique.
    Ainsi dire, mieux pour les nouveaux, pire pour les résidents et s’ils n’étaient pas contents, la tête tombait.
    Mais tout le monde était heureux, car il n’avait rien connu d’autre.
    Quelques siècles plus tard, alors que dans notre monde nous découvrions la gravité et les bases des mathématiques, ce territoire ( les chevaliers avaient finalement décidés de l’appeler ainsi) évoluait lentement, maintenant arrivés à l’air où les guerriers avaient quittés leur monde, et en restait là.
    Comme sur la Terre, des Rois s’étaient succédés ; Frekut, le Saint, Tulis, le Rêveur, Utake, le Respectable, et ainsi de suite.
    Jusqu'à la naissance de Razael, le Barbare. Celui-ci n’était pas exactement comme les autres... Il avait des entreprises beaucoup plus meurtrières que ses prédécesseurs. Écœuré d’un peuple pourtant pacifique, il extermina tout les Oziraies, les grands êtres que les chevaliers avaient rencontrer en premier lieu, ressemblant un peu aux Elfes, or, les Oziraies avaient la même espérance de vie qu’un humain et possédait des oreilles animales, au lieu des oreilles pointues.
    Il n’en garda qu’un, qu’il fît travaillé jour et nuit pour profiter de la grande intelligence que possédait ce peuple, afin de créé une potion de vie éternelle. Mais lorsque le pauvre Ozideray, au bout de vingt-cinq ans, trouva la solution, elle n’était pas très concluante. Il avait tout essayé mais rien d’autre ne faisait l’affaire. La solution était de boire un mélange infect, composé principalement d’asticots noirs et de corne en poudre de Refratys*. Les autres ingrédients sont restés inconnus...
    Cette potion devait se faire boire une fois par an, une nuit d’absence de lune, à une heure précise de la nuit. Autrement, le buveur mourrait. De plus, cette potion ne donnait qu’un an de plus à vivre en parfaite santé certes mais elle était en même temps un poison, car si les buveurs n’en boivent pas l’année d’après, ils mourraient dans d’atroces souffrances. Razael, ravi, en bût. Et, malheureusement pour l’Ozideray, Razael l’obligea à en boire, lui qui demandait seulement de rejoindre sa femme et ses enfants de l’Autre coté, pour être sûr de vivre éternellement et de ne jamais se tromper avec le poison répugnant. Alors, le Ténébreux, surnommé ainsi à cause de ses nombreux accès sanglants, continua ses raids meurtriers, tuant pour un rien une nation entière et contrôlant son royaume d’une main de fer.

    * Une espèce extrêmement rare de cheval ressemblant de loin à un chamois vert tricorne.
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